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L’impact environnemental de la mode

L’impact environnemental de la mode

- Par Sophie TULPAIN

Pollution de l’eau, émissions de gaz à effet de serre… On vous dit tout sur l’impact environnemental de l’industrie de la mode.

On ne peut plus s’en cacher, l’industrie textile, notamment avec l’essor de la fast fashion, dans notre société moderne, est un enjeu des plus importants sur la pollution de notre planète. L’impact environnemental de notre industrie est considérable, et il est crucial d’en prendre conscience et de mettre en place des mesures pour minimiser cet impact.

Selon l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, en moyenne une personne achète 40 % de vêtements en plus en Europe qu’il y a 15 ans et les conserve moitié moins longtemps. En effet, on ne porterait que 7 fois un vêtement avant de s’en séparer, ça donne un peu le vertige non ? On est vraiment très loin des recommandations internationales de limiter nos achats de vêtements neufs à trois par an pour limiter le réchauffement climatique à +1.5°C d’ici 2023 ! Mais finalement pourquoi nos vêtements ont un impact sur la planète, et sur les hommes et les femmes qui y vivent ? On l’a décrypté pour vous.

Quel est l’impact environnemental de la mode sur l’épuisement de la ressource en eau ?

Selon l’Organisation des Nations Unies, la culture du coton est l’une des cultures les plus gourmandes en eau, et elle est souvent cultivée dans des régions où l’eau est déjà rare. Les méthodes de culture traditionnelles peuvent causer des dommages importants aux écosystèmes locaux et aux communautés qui dépendent de l’eau pour leur survie.

Alors que peut-on faire pour limiter la consommation d’eau ?

Il est donc important de privilégier des méthodes de culture plus durables et de s’assurer que les pratiques d’irrigation sont efficaces et équitables. C’est par exemple le cas pour le coton issu de l’agriculture biologique, dont les techniques utilisées permettent de réduire significativement la consommation d’eau. En effet, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la culture du coton conventionnel peut consommer jusqu’à 20 000 à 30 000 litres d’eau par hectare, tandis que la culture du coton biologique peut consommer jusqu’à 10 000 à 15 000 litres d’eau par hectare. Cela représente une réduction de 50% à 67% de la consommation d’eau par rapport à la culture conventionnelle. Cependant, il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction des méthodes de culture utilisées, des conditions climatiques et des soins apportés aux cultures.

Petit zoom sur les différentes méthodes de culture qui limite l’impact environnemental:

  • La rotation des cultures : La rotation des cultures est une méthode utilisée pour améliorer la qualité du sol et réduire la nécessité d’irrigation. En alternant les cultures, les agriculteurs peuvent utiliser les nutriments naturels présents dans le sol plutôt que d’utiliser des engrais chimiques, qui ont besoin d’une irrigation supplémentaire pour être efficace.
  • La culture de coton en association : La culture de coton en association consiste à planter du coton en même temps que d’autres plantes comme les légumineuses, les arbustes et les herbes. Cette méthode permet de réduire l’utilisation d’eau en utilisant les ressources naturelles disponibles dans le sol.
  • La récupération de l’eau : La récupération de l’eau est une méthode utilisée pour récupérer l’eau de pluie et l’utiliser pour l’irrigation. Cette méthode permet de réduire la consommation d’eau en utilisant des ressources naturelles plutôt que de recourir à l’irrigation par pompage.
  • L’utilisation de semences sélectionnées localement : Les semences sélectionnées localement sont plus adaptées aux conditions climatiques locales, elles ont donc besoin de moins d’eau pour pousser.

On vous invite à lire notre article sur les matières naturelles pour mieux comprendre pourquoi ces matières ont un impact environnemental plus faible que les matières synthétiques.

Comment peut-on limiter l’impact environnemental de la mode sur la pollution des eaux et des sols ?

Selon l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, l’utilisation de produits chimiques dans les teintures et les traitements des matières textiles peut causer des dommages importants aux cours d’eau et aux milieux aquatiques. L’industrie textile est responsable de 20% de la pollution des eaux industrielles.

Alors que fait-on pour limiter la pollution de l’eau ? On opte pour des teintures et traitements plus respectueux de l’environnement. C’est le cas des teinturiers qui sont certifiés Oeko-Tex. C’est un système de certification international qui garantit que les produits textiles sont sans substances nocives pour la santé humaine. Il est basé sur des critères précis et sur des limites maximales de substances nocives comme les métaux lourds, le formaldéhyde, les colorants, qui ont été établies par des experts indépendants de la santé et de l’environnement. On a d’ailleurs rédigé un article sur les océans pour vous expliquer combien il est important de les préserver, à lire juste ici !

La pollution des sols est également un impact important de l’industrie textile. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement, les produits chimiques utilisés pour cultiver des matières textiles comme le coton peuvent causer des dommages importants aux sols et aux écosystèmes locaux. Il est donc important de privilégier des méthodes de culture plus durables et de limiter l’utilisation de produits chimiques.

Alors que fait-on ? On a déjà évoqué le coton bio comme une solution pour les eaux et les sols, eh bien le lin aussi, qu’il soit bio ou non d’ailleurs ! Découvrez notre article dédié sur cette matière qu’on affectionne particulièrement à La Gentle.

  • Le lin est une plante résistante qui n’a pas besoin d’utiliser autant de pesticides et d’engrais que les autres cultures. Cela permet de limiter les risques de pollution des sols et des eaux.
  • Le lin est souvent cultivé en rotation avec d’autres cultures, ce qui permet d’améliorer la qualité du sol et de limiter l’utilisation d’engrais et de pesticides.

Quelles sont les autres impacts environnementaux de la mode ?

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont un autre impact important de l’industrie textile. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, l’industrie textile est responsable de 8% des émissions mondiales de GES, comptabilisant les vêtements et les chaussures. Il est donc crucial de prendre des mesures pour réduire ces émissions afin de protéger notre planète, en investissant dans des technologies plus propres et en favorisant des méthodes de production plus durables. Selon d’ADEME, 4 milliards de tonnes de CO2 C’est la quantité mondiale de tonnes de gaz à effet de serre émise par l’industrie textile chaque année pour les vêtements et les chaussures. Son impact est plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.

Alors que fait-on ? On interdit le transport aérien dans sa chaine d’approvisionnement, on travaille en circuit court pour limiter les km parcourus et diminuer la part du transport dans les émissions de gaz à effet de serre et surtout on construit un des collections intemporelles pour éviter le renouvellement permanent de ses collections !

La dégradation des écosystèmes et de la biodiversité est un autre impact important de l’industrie textile. Selon le Fonds mondial pour la nature, les méthodes de culture intensive et l’utilisation de produits chimiques peuvent causer des dommages importants aux écosystèmes locaux et à la biodiversité. Il est donc important de privilégier des méthodes de culture plus respectueuses de l’environnement et de s’assurer que les pratiques de production ne causent pas de dommages aux écosystèmes et à la biodiversité.

Alors que fait-on ? Encore une fois, utiliser des matières premières durables et privilégier les matières premières biologiques, comme le coton bio, le lin ou le chanvre, qui sont cultivés de manière plus respectueuse de l’environnement et de la biodiversité, utilisent la rotation des cultures aux bénéfices de l’écosystème.

Enfin, la consommation d’énergie est un impact important de l’industrie textile à toutes les étapes du cycle de vie. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, la production textile consomme beaucoup d’énergie, que ce soit pour la culture des matières premières, la transformation des fibres, la fabrication des vêtements ou leur transport.

Alors que fait-on ? On privilégie des méthodes de production plus éco-efficientes. Le label imprim’vert est un label environnemental français qui vise à promouvoir les pratiques durables dans l’industrie de l’imprimerie, dont l’un des critères est centré sur l’utilisation efficiente de l’énergie. Il a été créé en 2002 par l’Association pour le Développement Durable des Industries Graphiques (ADDIG).

Nous avons également été labellisé par Sloweare. Un label qui nous tient à coeur car il prouve nos actions en faveurs de l’environnement et des êtres-vivants. Retrouvez plus de détails sur ce label dans notre article dédié .

A La Gentle Factory, nous avons une seule mission :
Vous proposer une mode belle et durable qui prend soin de la planète et des Homme qui y vivent.

Quand nous travaillons sur nos collections, nous mesurons notre impact environnemental sur chaque pièce que nous développons. Et nous avons à cœur d’être le plus transparent possible avec vous. Cela passe par le détail de nos étapes de fabrication visibles sur chacune de nos fiches produits, ainsi que les indicateurs environnementaux de nos vêtements (ce n’est pas encore visible sur toutes les fiches produits, mais nous y travaillons!). Et nous ne nous arrêtons pas là ! Bientôt nous vous communiquerons le découpage de nos prix pour chaque vêtement. Vous pourrez ainsi mieux comprendre nos prix, et également notre business model 🙂

Rendez-vous sur notre e-shop pour découvrir nos collections fabriquées en France dans des matières respectueuses de l’environnement, bien sûr !

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